Elle me parlait d’une pulsation, un mouvement de l’inconscience, et là
VLAN
Plein dans la gueule, le loup qui s’écrie au fou, qui te colle au trou, qui se ne voit pas fou lui non mais
Voyez-vous, vous, vous !! même et encore vous !
C’est dans l’œil dans le regard qu’il lui impose son cœur, cuisant les mots trop crus, dans un geste pré-digestif ennemi, et comme il s’en tape, comme il se cogne avec eux, frappant alentour dans une folle gesticulation verbale
Arkham Asylum, © DC Comics 1989.
Et il part, forcé, forcément, forcement avant tout avant, forcement que la peur s’ennuyait, la revoilà, dans ce flot de mensonges à soi qu’elle apporte toujours, lâche toi, reprend toi, oui toi qui est à toi seulement, libre d’être libre, et de t’aimer pour toi avant de poser une main, une caresse ailleurs
Mais avant cache l’aube ton aurore ta lumière retrouve l’avant nuit libre, puisse tu te relever d’une nuitée sans cauchemar, reposée et prête à une journée nouvelle.
Tu te sens coupable, mais voilà l’heure qui se voit si fatale, non fatale pas futile note le bien, l’heure qui se pointe comme au milieu d’une terrible nuit, même oui si le jour est encore là, la nuit aussi se pointe, coupe, fait mal, s’insère, s’ingère, colle à la peau, tu te sens coupable et c’est un torrent, un puissant flot de non-vie, qui envahit tous les tissus de l’être.
Tout à toi que je ne cite pas mais que j’estime dans les mots, les gestes, et les lenteurs d’une vie avide de ta belle lumière.
« Chemin vers la lumière« . Photographie de Benoît Labourdette, Paris, 19 novembre 2006
lutin
13 Avr 2008Il plonge dans sa tête
alors qu’elle glisse sur l’eau
Elle nage dans son ventre
alors qu’il est dans sa tête
Elle serre les dents pour ne pas l‘avaler
elle ferme les yeux pour l’oublier
Elle noue ses mains pour ne pas le tuer
elle s’attache les pieds pour ne plus flotter
Il passe dans le vent
ses pas à la recherche de la veille
Dans le virage il se heurte à sa pensée
et revient sur les traces
A la recherche de l’ombre
de ses odeurs il en fait un rituel
Des images en pagaille dans la tête
dans le ventre il ne reste rien
Rien que la culpabilité
semée et l’absence nécessaire
Sur la peau la destruction
dans l’oeil le cyclope en mémoire
marlou
16 Avr 2008Bien belle lecture ici Pant … !!!
J aime … » toi qui est à toi seulement, libre d’être libre, et de t’aimer pour toi avant de poser une main, une caresse ailleurs »
Et quel contraste entre ces deux images … tant en force qu en couleurs … !!!
Bravo à toi Lutin … bien aimé lire ton texte en réponse … !!!
baiser